Notes bimensuelles #05 – S2411E05

Ce qu’il s’est passé du 1er au 15 novembre 2024
+ 1 séance de ciné
+ Le « rythme » qui ralentit un peu avec l’automne qui s’installe
+ Une chouette conférence au travail sur le « Numérique responsable »

  • Mes joies
    + Voir mon fils conduire pour la toute première fois de sa vie sur circuit une Renault Clio RS (via une société spécialisée pour la conduite automobile de voitures de sport accessible aux enfant à partir de 8 ans !)
    + J’avance toujours dans God of War III Remastered (de la PS4) sur PS5. Je dois avoir dépassé la moitié de l’histoire.
    + Ma fille lit de mieux en mieux (et sera sans doute en mesure de bien lire d’ici la période des fêtes de fin d’année)
    + Observer les chouettes couleurs d’automne (les feuilles des arbres, les rayons du soleil qui traversent les nuages…)
  • Mes peines
    + Parfois le moral qui flanchouille encore un peu (et la boisson qui n’est pas {et ne doit pas être} une solution).
    + Un peu de fatigue.
  • Vu / lu / écouté
    + Shaun of the Dead : revu en VOSTFR. Film bien déjanté avec Simon Pegg. Le revoir en 2024 fait étrangement écho désormais à la période « Covid »…
    + Le Robot Sauvage : excellent film d’animation du studio DreamWorks.
    + Les pneus, de simples morceaux de caoutchouc ? de la chaîne belge YouTube « La pause garage » (petite chaîne belge qui monte et qui mérite indiscutablement l’attention. Les 3 comparses nous proposent très régulièrement de belles vidéos de qualité faites avec passion.) : https://youtu.be/0TFOIzfd8IQ
    + SOS Fantôme : La Menace de Glace : sympa mais sans plus. Beaucoup (trop ?) de clin d’œil aux films originaux. J’ai l’impression que le film oscille en permanence entre passage de flambeaux vers une nouvelle génération et « fan service » / nostalgie à n’en plus finir.
  • Au passage
    + Je ne suis pas allé jusqu’au bout de mes tests chez Infomaniak (avec la formule hébergement web qui propose pourtant pas mal de solutions logicielles / applications pré-installées en quelques clics).
  • Notes bimensuelles #04 – S2410E04

    Ce qu’il s’est passé du 16 au 31 octobre 2024
    + Une visite du « Mondial de l’automobile » à Paris. Un p’tit passage bien entendu aux pieds de la Tour Eiffel
    + Quelques jours de congé qui font du bien lors de la 2ème semaine du « congé d’automne »
    + Des balades à l’extérieur (à vélo et à trottinette) avec les enfants
    + Mini-Europe

  • Mes joies
    + Une chouette balade à vélo jusqu’à Louvain-la-Neuve (et l’occasion d’acheter quelques JV d’occasion pour la PS5)
    + Une autre belle balade à vélo du côté d’Antoing entre 2 écluses (même si la météo n’était pas top)
    + Quelques séances de jeu sur PS5 à Ratchet & Clank : Rift Apart et God of War III Remastered (de la PS4) que j’avais terminé à l’époque pour ce dernier sur PS3 mais que j’ai un peu oublié depuis.
  • Mes peines
    + Je me suis « traîné » la 1ère semaine du congé d’automne car j’ai repris le boulot et ma motivation frôlait clairement le ras des pâquerettes
  • Vu / lu / écouté
    + Woody Woodpecker (le film) : Très très moyen…
    + Hôtel Transylvanie {puis ses 2 suites} (film d’animation) : Assez cool et sympa (et de circonstance pour « Halloween »).
    + Yes Man (film avec Jim Carrey) : revu pour être honnête. Et cette fois-ci en VO. Je trouve ce film très chouette. Et le message qu’il véhicule est fort.
    + Le 1er épisode LOL : qui rit, sort ! : Quelle nullité ! Merdique à souhait ! Plus jamais !
    + L’Octet Vert par Tristan Nitot : L’Octet Vert S4E02 — Justine Bonnot de WeDoLow, un logiciel pour optimiser les autres (https://podcastaddict.com/l-octet-vert-par-tristan-nitot/episode/183865952)
    + Septante minutes avec Marie Peltier : Les attentats du 7 octobre (https://www.septanteminutes.be/86/)
    + Five (https://fr.wikipedia.org/wiki/Five_(film,_2016)) : Film de 2016. L’histoire de 5 potes d’enfance qui devenus adultes font de la coloc’. Mouais, bof. Moyen quoi. Pas ouf en tout cas. Dispensable.
  • Au passage
    + Le branchement de ma PlayStation 5 qui était dans sa boîte depuis son achat depuis plus d’un an ! La découverte de la manette via Astro’s Playroom.
    + Adguard Home sur le Raspberry Pi 3B+ qui fait des siennes en fin de journée pour une mystérieuse raison (bon, j’avoue que la configuration du système d’exploitation a été faite à l’arrache je ne sais plus quand et qu’il en est de même pour Portainer). Après un peu de débogage, tout revient en ordre. Confirmation au passage que les soucis de déconnexion Internet provenaient bien des prises CPL TP-Link (sans doute en bout de course).
    + Un temps de midi à la Crêperie Bretonne de Louvain-la-Neuve. Une institution apparemment à LLN (depuis 1975…). La carte est kilométrique. Alors oui, il y a 36 000 bières disponibles. Et c’est cool. Mais il y a autant de crêpes… Fraîches ? Certainement pas ! Servies décongelées et passées au micro-ondes. Le caramel gluant à la crêpe collée à l’assiette. Pas top. Et cher pour dur surgelés (le choix des bières ne sauve pas l’honneur d’une crêperie).
    + Quelques tests chez Infomaniak pour y héberger potentiellement (plus simplement et facilement) prochainement mes « outils » que j’héberge actuellement de manière artisanale (et dont je ne veux plus trop m’occuper à l’avenir pour me dégager du temps pour autre chose).
  • VLC et Fedora Linux 38 – À la recherche des images perdues

    Hier soir, soit le jeudi 21 décembre 2023, je me suis sorti les doigts du derrière finalement empressé de mettre à jour Fedora 37 sur mon PC portable Asus vers Fedora 38.

    « Enfin !!! » diront certains ! Et je ne peux par leur donner tort. Fedora 37 étant déjà hors-support depuis le 5 décembre 2023 (soit un mois après la sortie de la version 39 ; c’est toujours ainsi, quand Fedora version « N » sort, la version « N-2 » est encore supportée généralement pendant un mois ni plus ni moins). J’attends généralement toujours un peu (même si là j’ai abusé…) pour éviter d’essuyer les plâtres car j’utilise mon PC tous les jours dans le cadre de mon boulot. Pas envie que ça merde et que je doive déboguer en catastrophe. Idéalement, je passerai à la version 39 aux alentours de mars/avril 2024…

    Bref, trêve de blabla. La procédure habituelle (dnf system-upgrade download –releasever=38) puis un reboot et on est à peu près bon (juste une bidouille avant avec les dépôts Signal mais j’en parlerai peut-être {j’ai bien dit « peut-être »} à l’occasion). Pas de grosses différences au 1er coup d’œil après le 1er redémarrage. C’est plus les sons qui m’ont finalement fait remarqué que j’avais bien mis à jour mon OS.

    Rien à signaler donc après la mise à jour. Du propre. Du solide. Comme à chaque fois. Une procédure approuvée à de nombreuses montées de version. Impecc’.

    Sauf pour VLC qui en fin de compte n’était plus en mesure d’afficher les images de divers fichiers .mkv. J’avais l’impression d’être revenu presque 20 ans en arrière sous Windows XP avec la nécessité de télécharger et installer le K-Lite Codec Pack avec son lecteur « classic ». Quelle plaie !

    Please Stand By State Champs GIF by Pure Noise Records

     

    Comme j’avais lu début de semaine l’article de Linux Tricks d’Adrien D. Fedora : VLC arrive dans les dépôts officiels mais ... je savais déjà à quoi m’attendre. Allez lire, il explique mieux le quiproquo que moi. Mais en gros, si vous avez la flemme : VLC est passé du dépôt RPM Fusion vers le dépôt Fedora. D’une manière un peu cavalière, au dernier moment sans crier gare. Pas top. Mais (car il y a toujours un « mais » dans l’histoire), on le retrouve dans le dépôt Fedora, à jour, mais sans les plugins pour décoder x264 et x265. C’est con. Un bug a été ouvert sur le bugzilla de RPM Fusion mais il ne sera pas « fixé » : https://bugzilla.rpmfusion.org/show_bug.cgi?id=6816

    Après la mise à jour de Fedora, voici ce que j’ai constaté pour vlc :

    dnf info vlc
    Dernière vérification de l’expiration des métadonnées effectuée il y a 0:06:49 le jeu 21 déc 2023 23:32:28.
    Paquets installés
    Nom : vlc
    Époque : 1
    Version : 3.0.20
    Publication : 4.fc38
    Architecture : x86_64
    Taille : 372 k
    Source : vlc-3.0.20-4.fc38.src.rpm
    Dépôt : @System
    Depuis le dé : updates
    Résumé : The cross-platform open-source multimedia framework, player and server
    URL : https://www.videolan.org
    Licence : GPL-2.0-or-later AND LGPL-2.1-or-later AND BSD-2-Clause AND BSD-3-Clause
    Description : VLC media player is a highly portable multimedia player and multimedia framework
    : capable of reading most audio and video formats as well as DVDs, Audio CDs VCDs,
    : and various streaming protocols.
    : It can also be used as a media converter or a server to stream in uni-cast or
    : multi-cast in IPv4 or IPv6 on networks.

    On voit bien que le paquet provient du dépôt Fedora « updates ».

    Si on cherche les différents paquets VLC disponibles :

    dnf --showduplicates list vlc
    Dernière vérification de l’expiration des métadonnées effectuée il y a 0:09:12 le jeu 21 déc 2023 23:32:28.
    Paquets installés
    vlc.x86_64              1:3.0.20-4.fc38         @updates 
    Paquets disponibles
    vlc.x86_64              1:3.0.19-0.3.fc38.1     rpmfusion-free
    vlc.x86_64              1:3.0.20-4.fc38         updates

    Un paquet dans le dépôt Fedora « updates » (le plus récent) et un autre dans le dépôt RPM Fusion

    La solution : j’ai désintallé vlc (et ses dépendances) avec le classique dnf remove vlc

    Ensuite, je suis allé éditer le fichier du dépôt Fedora « updates » /etc/yum.repos.d/fedora-updates.repo de la manière suivante :

    [updates]
    name=Fedora $releasever - $basearch - Updates
    #baseurl=http://download.example/pub/fedora/linux/updates/$releasever/Everything/$basearch/
    metalink=https://mirrors.fedoraproject.org/metalink?repo=updates-released-f$releasever&arch=$basearch
    enabled=1
    countme=1
    repo_gpgcheck=0
    type=rpm
    gpgcheck=1
    metadata_expire=6h
    gpgkey=file:///etc/pki/rpm-gpg/RPM-GPG-KEY-fedora-$releasever-$basearch
    skip_if_unavailable=False
    exclude=vlc vlc-cli live555

    J’y exclus les paquets vlc, vlc-cli et live555

    Ainsi, plus de souci pour faire les futures mises à jour. Le paquet vlc (et vlc-cli et live555) sera mis à jour via le dépôt RPM Fusion. Le reste du système via le dépôt Fedora « updates ». Sans devoir se prendre la tête à exclure manuellement (via dnf -x) le paquet vlc ou d’excure le dépôt « updates » avec –disablerepo=updates pour vlc.

    Season 8 Nbc GIF by The Office

    Problème réglé.

    Je n’ai pas d’inspiration

    Salut tout le monde.

    À quelques heures de clôturer 2022, je m’aperçois que je n’ai rien publié ici-même tout au long de cette année écoulée. Voilà donc qui est corrigé ! 😁 Une bonne chose de faite. À l’année prochaine ! 🤣

    Blague à part, je ne vais pas dire que je n’ai pas eu le temps, plutôt que je n’ai pas pris le temps d’écrire quoi que ce soit. Et au niveau inspiration, c’est clair que je n’ai pas eu de grande inspiration. Je n’ai pas grand chose à dire d’intéressant. Plein d’autres sites web et blogs font ça bien mieux que moi. Et pour les articles plus « techniques », je n’ai pas assez bidouillé en 2022 pour avoir quoi que ce soit de pertinent à ajouter aux Internets.

    À quoi s’attendre pour 2023 ? À pas grand chose je pense. Depuis la période COVID, mieux vaut s’abstenir de faire la moindre prédiction. La crise climatique, la crise énergétique, l’inflation, la guerre en Ukraine, Twitter racheté par Elon Musk et bien plus encore nous font bien prendre conscience que désormais la partie dans laquelle nous évoluons actuellement est clairement en mode « Yolo ».

    Envoyer/recevoir les e-mails, accéder à l’agenda et aux contacts Microsoft Exchange sur Fedora

    Contexte : Mon unique PC portable principal tourne avec Fedora depuis maintenant plusieurs années (j’ai quand même un dual-boot avec Windows 10 au cas où mais honnêtement, je ne l’utilise quasi jamais de la sorte). L’entreprise où je travaille, comme beaucoup d’autres boîtes, utilise Microsoft Exchange pour les e-mails, l’agenda et les contacts. Bien évidemment, à l’heure où j’écris ceci, même si Microsoft a fait plusieurs pas en avant ces dernières années vers l’univers « Linux » et que Microsoft Outlook est disponible sous Android, pour GNU/Linux et dans le cas qui m’intéresse plus précisément Fedora, aucun Microsoft Outlook à disposition (certains diront que via Wine c’est possible mais, sincèrement, je n’avais pas envie de « bricoler » de la sorte – cf. principe KISS).

    Depuis des années voire même presque le début, j’utilise Mozilla Firefox. Il était donc +/- logique que je bascule vers Thunderbird pour mes e-mails. Par contre, et c’est là que ça coince, nativement, Microsoft Exchange n’est pas supporté. J’ai donc testé plusieurs modules complémentaires comme TbSync et Owl/Chouette. Hélas, aucun n’a répondu totalement à mes attentes. Le 1er, je n’ai jamais réussi à le faire fonctionner correctement et le second, pour lequel j’avais quand même payé une licence d’un an, m’imposait très très souvent de me reconnecter et était limité au niveau des agendas (partagés).

    J’étais ensuite tombé sur le site web suivant : https://www.monperrus.net/martin/microsoft-exchange-calendar-from-thunderbird au gré de mes recherches. Et là, bingo ! Avec la passerelle Davmail, ça marchait du tonnerre ! C’était un peu du bricolage pour la partie « agenda » mais, sans utiliser le moindre module complémentaire dans Thunderbird, ça faisait parfaitement le job ! Et ça pourrait d’ailleurs parfaitement vous convenir en fonction de votre infra Exchange. Je dis bien « ça faisait parfaitement le job » car, du jour au lendemain, au niveau agenda, ça a commencé à déconner. J’ai bien évidemment essayé d’utiliser la dernière version en date de Davmail mais, dans ce cas précis, c’était encore pire et plus rien ne fonctionnait ! J’ai même désespérément tenté de contacter le développeur principal de Davmail. Hélas en vain (je ne lui jette pas du tout la pierre hein, il a sans doute mieux à faire) !

    Bref, il fallait donc que je trouve une alternative. Je n’avais guère envie de revenir sous Windows 10 ou 11. J’avais alors envisagé un peu par dépit de tenter l’aventure avec macOS sur un MacBook Pro d’occasion (je n’ai toutefois pas [encore ?] franchi le pas).

    Je suis donc tombé sur Evolution. Il faut dire qu’il n’y a pas 36 alternatives à Thunderbird (si ce ne sont quelques clients e-mails en ligne de commande). Je l’ai installé et je l’ai essayé. Résultat : échec. Je m’y suis sans doute mal pris. J’avais fait la configuration de mon compte e-mail manuellement. Et c’est sans doute là que ça a coincé (ça plus le fait qu’il me manquait un paquet pour la prise en charge complète d’Exchange). Je l’ai désinstallé et je me suis entêté à faire fonctionner quasi coûte que coûte Thunderbird et Davmail. Spoiler : en vain !

    Puis, j’ai fait une nouvelle recherche sur le Net et là, bingo, je suis tombé sur le site web suivant : https://www.linuxtricks.fr/wiki/gnome-integrer-son-compte-microsoft-exchange-sous-linux Hourra ! Merci d’ailleurs à l’auteur de cet article ! Si j’étais tombé dessus un peu plus tôt, il m’aurait fait économiser de nombreuses heures de prise de tête.

    Concrètement : il suffit d’installer les paquets evolution et evolution-ews (ce dernier permet la prise en charge de l’API Exchange Web Services (EWS)). Et après avoir configuré son compte, c’est à peu près tout ! Accessoirement, je recommande l’installation de gnome-calendar & gnome-contacts.

    Dès que c’est installé, allez dans « Comptes en ligne » (via Paramètres système / Centre de contrôle ou directement en tapant « Comptes en ligne » dans le menu des applications) et ajoutez-y votre compte Microsoft Exchange (si pas présent sur votre système, installez le paquet gnome-online-accounts).

    Vous pouvez choisir ce que vous souhaitez synchroniser : Courriel, Agenda et/ou Contacts.

    Patientez quelques secondes et ça devrait être bon. C’est tout ! Rien de plus !

    Toujours dans mon cas, j’ai importé toutes mes archives Thunderbird sans le moindre souci. J’ai également refait 2 ou 3 règles pour appliquer des étiquettes automatiquement aux e-mails de la boîte de réception. Après quelques réglages ci et là (le dossier local d’archivage, la signature, la manière dont sont affichés les e-mails [grouper ou non par fils de discussion]) et je me retrouvais à quelques menus détails près avec ce que j’avais avec Thunderbird, prise de tête en moins.

    Petite subtilité pour ajouter un agenda partagé d’un-e collègue ou d’une équipe : il suffit de faire un clic droit sur l’intitulé de votre compte dans la partie « Courriel » d’Evolution est cliquer sur « Subscribe to folder of other user… ». Vous renseignez le nom du calendrier et dès qu’il apparaît dans les résultats, vous choisissez bien entendu « Calendar ».

    Dans l’immédiat, j’ai retrouvé presque toutes mes habitudes de Thunderbird dans Evolution (comme par exemple convertir le contenu d’un e-mail en évènement dans l’agenda pour ne rien oublier – par contre, le fait de simplement appuyer sur la touche « A » du clavier pour archiver les messages me manque [ou alors, je n’ai pas bien cherché]). A voir bien entendu dans les semaines/mois qui viennent si des choses vont me titiller.

    Bonus : via le terminal, il est possible de faire démarrer Evolution dans un mode bien précis (Courriel, Agenda, Contacts, …). Tapez evolution –help pour en savoir plus. Et, chose intéressante pour les sauvegardes, il suffit d’aller dans Fichier puis Archiver les données d’Evolution …. pour générer automatiquement une archive compressée tar.gz (malheureusement, pas faisable via la commande evolution [j’ai vérifié] et donc pas scriptable automatiquement en l’état).

    Les nouveaux outils Tech/DevOps/IT « à la mode » ne m’emballent pas

    Je deviens vieux. Ou alors c’était mieux avant. À peu de choses près c’est la même chose. Telle sera certainement la conclusion de ce billet.

    Je vais peut-être me tirer une balle dans le pied en écrivant ce qui va suivre. À voir. Ce billet sera plus intimiste. Donc plus personnel. Ce n’est pas du tout, mais alors pas du tout dans mes habitudes de faire cela. Mais un peu à la manière de ce qu’à pu écrire Genma sur son blog ces derniers mois / ces dernières années (cf. ici et par exemple), je me suis dit pourquoi pas.

    Topo : professionnellement parlant, je suis dans l’IT depuis plus de 15 ans. Après une formation en tant que « Conseiller Technique PC/Réseau », me voilà technicien PC/Réseau (technico-commercial officiellement) dans une petite PME. Après avoir énormément appris sur un laps de temps très court, je sens à l’époque que j’en ai fait le tour et que je commence à stagner (à force de formater et réinstaller des Windows XP et Vista, cérébralement parlant, c’était bon pour moi). Le contexte est ce qu’il est à l’époque, je suis célibataire, sans enfants et sans grandes responsabilités/obligations en fin de compte. J’aurais aimé lancer ma propre activité (en tant qu’étudiant quelques années plus tôt, j’avais beaucoup aimé travailler dans un petit magasin d’alimentation générale – comme j’aimais le contact avec la clientèle et l’informatique [évidemment !], je souhaitais ouvrir ma propre petite structure du même acabit). Pour X et Y raisons, cela ne s’est pas fait. J’y reviendrai peut-être à l’occasion… J’ai donc ensuite travaillé pendant un an en tant qu’employé administratif. Je n’ai pas beaucoup aimé, je suis passé à autre chose juste après. J’ai finalement lancé mon activité en tant qu’indépendant (auto-entrepreneur pour les lecteurs français). J’étais donc aux commandes de mon propre « business » mais en tant que consultant, sans surface commerciale donc. Au début, j’ai fait ce que je savais faire : technicien PC/Réseau (pour tous). Ensuite j’ai souhaité évoluer moi-même en me focalisant uniquement sur les professionnels. J’ai fait de la consultance/sous-traitance pour quelques boîtes. Puis je me suis décidé à laisser tomber l’univers Windows pour me focaliser sur Linux (j’ai toujours eu des idées/concepts avec des Raspberry Pi même si pas grand chose de palpable n’en est sorti…). Me voilà donc administrateur système Linux en tant que consultant/freelance puis désormais en tant qu’employé (ayant mis un terme à mon activité d’indépendant il y a peu de temps).

    Comme je le note en titre, les nouveaux outils Tech/DevOps/IT « à la mode » (je précise un peu plus loin pourquoi les guillemets) ne m’emballent pas. D’ailleurs, je ne me considère toujours pas comme un DevOps mais encore et toujours comme un administrateur système. Je suis peut-être de la vieille école (les mauvaises langues diront que je ne sais plus évoluer et me remettre en question vis-à-vis du métier – et vous n’avez peut-être pas tort finalement). Quels sont justement les outils du DevOps et quels sont les rôles de ce dernier ? Une rapide recherche et je prends les 2 premiers liens qui arrivent : https://kinsta.com/fr/blog/outils-devops/ & https://www.padok.fr/blog/outils-devops .

    Bref, Docker, Kubernetes, Docker-Swarm, Terraform, Vagrant, … (liste non-exhaustive), ça ne me fait pas vibrer. Ce n’est pas mon « délire ». Je ne jette pas la pierre bien entendu aux personnes qui apprécient et maîtrisent ces outils. Tant mieux pour elles. Peut-être qu’il y a 10 ans j’aurais aimé moi aussi m’y mettre. Mais ce n’est pas le cas pour le moment. Le Cloud, ce mot magique de l’informatique dans les nuages alors que, comme il l’a déjà été répété à maintes et maintes reprises, il ne s’agit que de l’ordinateur (ou plutôt le serveur) de quelqu’un d’autre. Les GAFAM ont pris le dessus. Désormais, déployer une instance chez AWS ou Google Cloud Computing est presque la norme. Les notions de cloud souverains sont bien belles sur papier mais pour l’instant uniquement au rayon fiction (alors que ce ne sont pas les acteurs majeurs du domaine qui manquent : Scaleway, OVH, …). Tiens, pour la Belgique, je suis incapable de donner un nom !

    Pourquoi ces outils Tech/DevOps/IT ne m’intéressent guère ? Car, comme je l’écris en sujet, je les trouve souvent « à la mode ». J’entends par là que telle ou telle techno sera mise en avant pendant un moment et, qu’après quelques temps, l’outil ne sera plus celui qui est en vogue mais sera remplacé par autre chose. Avec plus de fonctionnalités, plus de flexibilité, plus de ceci et plus de cela. Tant mieux, c’est sans doute bien, ça génère de la concurrence entres les acteurs et chacun est toujours obligé de se remettre en question. Mais, je n’aime pas effleurer un outil ou une technologie que du bout des doigts parce qu’elle est à la mode sans la maîtriser un minimum. Sans compter de toute façon qu’en entreprise, on ne peut pas se permettre de faire la girouette tous les 6 mois et changer pour s’aligner sur le produit du moment. C’est techniquement et commercialement impossible tant la latence pour déclencher le processus de réflexion et enclencher le changement mettra du temps (sans doute justifié pour éviter de choisir un produit à la hâte – sans oublier que les enjeux commerciaux feront de toute façon sans doute basculer le choix vers telle techno plutôt qu’une autre). Mais ça peut être frustrant justement. Car l’outil qui aura été validé comme « standard », devra être utilisé pendant des années. Alors qu’à côté, on sait qu’il y a tel ou tel autre qui fait sans doute ça plus rapidement, plus simplement et bien entendu plus efficacement (selon les échos et autres bruits de couloirs bien évidemment). Je n’aime donc pas la guerre des chapelles technologiques ou chaque personne prône pour sa propre paroisse. Il n’y a qu’à chercher sur le Web où une multitude de solutions existent. C’est bien, c’est diversifié. Mais hélas, le choix en devient alors cornélien et lourd à assumer (car, selon les dires, telle ou telle techno est la meilleure). Exemple simple : besoin d’un serveur web ? Apache HTTP (bien connu et réputé) fera le job ! Non, Nginx est mieux, plus léger, moins consommateur de ressources. Et lighttpd là-dedans ? Sur quel OS serveur tournera ce serveur web ? Debian, Ubuntu, Rocky Linux, … ?

    Je pense être assez lucide pour comprendre qu’il me faut de l’informatique qui a du sens. Si c’est pour déployer des serveurs à foison sans avoir un réel retour sur à quoi tout ça pourra bien servir et si finalement les utilisateurs finaux seront contents du service rendu, ça n’est pas réellement pour moi. Mais bon, là, je digresse, ce n’est pas l’objet de ce texte.

    En fin de compte, pour ne pas faire trop long avec ce billet, force est de constater que je me suis finalement sans doute trompé en intro. Ma conclusion ne sera pas « Je deviens vieux. Ou alors c’était mieux avant. » (même si la 1ère partie est bien un fait). Ce n’était sans doute pas mieux avant mais, personnellement, j’ai peut-être envie (une nouvelle fois) d’autre chose. J’aime pouvoir compter sur des technologies qui ont fait leurs preuves et qui sont stables. En effet, j’ai une relation un peu « particulière » avec l’informatique : un peu aigre-douce. Le fait que la moindre mise à jour, la moindre installation, le moindre caractère peut mettre un système par terre m’horripile.

    Il parait que ce n’est pas au vieux singe qu’on apprend à faire la grimace. Il paraît aussi qu’il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis. Déployer un backend à haute disponibilité et redondance, résiliant avec scalabilité chez tel ou tel prestataire cloud avec un frontend chez tel autre CDN n’est pas mon kif. Je n’ai pas dit que je le faisais, mais je sais déjà que je ne veux pas le faire. Et de mon point de vue, c’est déjà bien. Il me faut des choses plus simples (j’ai pas dit simplistes), plus authentiques. Utiles pour telles structures, telles écoles, tels services aux citoyens. Éthiques, solidaires et proches de l’humain (sans vouloir utiliser des bullshit buzzwords).

    On va peut-être me dire que je suis un vieux briscard et qu’il est temps de passer à autre chose. Toutefois, cet autre chose, je ne sais pas c’est quoi. Je ne sais pas faire grand chose d’autre. Dois-je aller élever des chèvres dans le Larzac ou devenir boulanger ? J’ose encore espérer pouvoir trouver tip top ce qui me conviendra.